Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l’actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n’hésitez pas à le partager… et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture 🙂
Vincent
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Capital Markets et Banque
- La fin de l’âge d’or des activités de marchés ? BNP Paribas prédit « une baisse structurelle » (le dernier trimestre a été particulièrement éprouvant sur les activités de marché. Les marchés sont de plus en plus liquides et transparents, les taux restent durablement bas, les coûts notamment de conformité restent élevés. Résultat, la CIB a besoin de se réinventer et notamment de revoir en profondeur sa base de coûts)
- En difficultés sur les marchés, Société Générale réduit son objectif de rentabilité (comme BNPP, SGCIB va réduire la voilure sur les activités de marché, le trading pour compte propre étant particulièrement menacé. Globalement, les coûts vont de nouveau être réduits pour servir une activité recentrée sur les clients et services les plus rentables)
- Euronext ‘determined’ to beat Nasdaq to takeover of Oslo Bors (suite à la contre-offre de Nasdaq OMX, Euronext ne se laisse pas faire et insiste pour prendre le contrôle de la Bourse d’Oslo. Les opportunités de croissance sont trop peu nombreuses pour laisser passer l’occasion de faire grandir la Bourse pan-européenne)
- Epidémie de démissions dans les banques françaises (les taux de démission sont en forte hausse et se rapprochent de ceux d’autres secteurs. Les jeunes sont plus particulièrement concernés, signe aussi du besoin de retravailler sur les parcours et l’attractivité du métier face à des secteurs plus sexy. La capacité d’attirer les meilleurs est à ce prix)
Asset Management et Banque Privée
- Asset managers count the cost of the big squeeze on fees (les premières publications de résultats trimestrielle le confirment : les Asset Managers vont devoir se réinventer face à la forte pression sur les frais et des marchés volatils. Les acteurs de la gestion active « classique » vont souffrir, faute d’avantage compétitif suffisant)
- Bill Gross, once Wall Street’s ‘Bond King,’ retires after rocky second act (une légende de la gestion d’actifs se retire. Sa fin de carrière a été compliquée, les performances étant très décevantes, preuve que la capacité à surperformer le marché est devenue difficile, même pour les gérants star, dans des marchés de plus en plus efficients)
- Barings: from collapsed royal bank to global asset manager (les belles marques ne meurent jamais. La deuxième vie de Barings, devenu asset manager à capitaux américains est étonnante. Mais force est de constater qu’une marque historique et prestigieuse demeure un actif de grande valeur)
- H2O Asset Management accélère son développement (la société de gestion, affiliée de Natixis IM, n’en finit plus de croître avec près de 30 milliards d’actifs sous gestion. Les ambitions de développement sont là avec l’ouverture de nouveaux bureaux, dont Paris et un renforcement de l’équipe de direction. Une belle réussite en à peine 10 ans)
Digital et Fintechs
- Bitcoin : les clients d’une plateforme ruinés suite au décès du fondateur ? (illustration par l’absurde des limites du Bitcoin. Le système de chiffrement par clé privée devient un piège si la clé est perdue, comme ici après le décès du responsable d’une plateforme d’échange. Les cryptos ne sont pas prêtes d’être mainstream)
- Le pilote automatique des finances personnelles (le conseil proactif sur l’ensemble des décisions liées à la gestion financière n’en est qu’à ses débuts mais deviendra incontournable d’ici 5 ans. L’agrégation de compte n’en est que le socle, vient ensuite la capacité de prendre des décisions automatiques, cohérentes avec les objectifs du client)
- La Fintech allemande Raisin lève 100 millions d’euros pour séduire les épargnants européens (belle levée de fonds pour la Fintech allemande, spécialisée dans la distribution de produits d’épargne bancaire tels que dépôts à vue ou à terme. Voilà un modèle original répondant aux besoins de financement des banques et de rendement d’épargnants souhaitant limiter leurs risques)
- Le directeur de Arkéa évoque ses chantiers : open banking et avenir de sa fintech interne Max (Arkéa poursuit le déploiement d’une stratégie digitale entrepreneuriale, ambitieuse et pragmatique. La banque a aussi une taille qui l’incite à développer une offre en architecture ouverte, lui permettant de renforcer sa gamme de produits à moindre coût)